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C’est décidé, la prochaine aventure aura lieu en Egypte au mois d’octobre et en quad.

 

 

Des photos et des vidéos viendront bientôt agrémenter ce site.

 

Séance d'entrainement sur le nouveau circuit de bellevue
 
 

Cette deuxième édition, de l’avis des anciens, était bien plus éprouvante que la première. En témoignent quelques tonneaux parmi les autos et 2 accidents de quads. Karl, le « quadeur » de Saint-Martin a été éjecté de son engin à 15 kilomètres de l’arrivée à Dakar. Il s’en sort avec un tibia fracturé dans tous les sens.

Eric, le deuxième « quadeur » accidenté, a quant à lui été blessé aux côtes et à la plèvre.

De mon côté, à part des petits soucis dans la main gauche et une grosse fatigue, tout baigne. Dur dur de se remettre au boulot !!

 

Pour mon premier rallye, j’ai mis un peu de temps à me familiariser avec l’instrumentation : GPS, TRIP, road-book… Autant dire qu’à aucun moment je n’ai cherché à faire de la régularité car je n’avais même pas de chrono.

Le quad a bien tenu le coup et me semble adapté au rallye, excepté peut-être la pompe à injection qui faisait des siennes (idem pour les 3 autres quads). Tous les autres problèmes étaient liés aux éléments périphériques. L’instrumentation et ses supports ont tenu tout le rallye. Les amortos AV/AR (Ohlins) déjà réglés, ont été montés à Paris et ont montré entière satisfaction.

Le Maroc, que j’avais déjà parcouru à moto à 2 reprises est la première étape africaine. J’en profite pour rendre visite à des amis (même si je prends de nombreux points de pénalités).

Après Smara, j’ai découvert une zone fantastique de pilotage. On se serait crus à la mythique course américaine de Pikes Peak dans le Colorado. Une montée à fond de 5 sur des kilomètres tout en glisse. Une fois finie, on a envie de faire demi-tour pour recommencer.

Le Sahara occidental nous mène dans une zone incroyablement vide. Du sable à perte de vue sans âme qui vive, sans le moindre relief, sans dune quand, au bout de quelques heures surgit au milieu de nulle part un arbre qui sert de repaire sur le road book. Bonne occasion pour se mettre à l’ombre quelques minutes avant que 3 équipages en 4x4 ne s’arrêtent pour nous offrir du bon saucisson et du vin frais; moment surréaliste !!.

L’entrée en Mauritanie est quelque peu surprenante. Après quelques kilomètres de no man’s land qui séparent les frontières du Maroc et de la Mauritanie et où sont abandonnées de nombreuses carcasses de voitures, on découvre d’autres paysages et une population plus éparse.

La plus longue des étapes a commencé par des centaines de kilomètres avec quads et bonhommes en camion. Nous sommes débarqués en fin de journée et nous longeons la voie de chemin de fer d’un des plus longs trains du monde. Nous roulons toute la nuit et ce n’est qu’au petit jour qu’on pourra s’octroyer 2 heures de sommeil avant de reprendre la piste.

J’ai la désagréable surprise de me faire « agresser » à 2 reprises par les gardiens locaux du bivouac. La zone est sensible et il me faut peu de temps pour comprendre qu’avec ma couleur, ils me prennent pour un mauritanien qui vient de chaparder des vêtements de motard. Isabelle, médecin de l’organisation et mon bracelet jaune de concurrent me sauveront la mise. Suite à cette mésaventure (ils étaient quand même armés de pistolet mitrailleur !!), je n’oserai pas récupérer mon sac de couchage au milieu de la nuit qui s’était franchement rafraîchie et resterai « à me les geler ».

La traversée du fleuve Sénégal par bac nous éloigne de la Mauritanie pour rentrer au …Sénégal. Les paysages changent avec plus de végétation (la savane), d’eau, d’animaux et de population.

C’est avec beaucoup d’émotion que je suis arrivé le premier ce jour-là à l’arche d’arrivée à Dakar, au fameux lac rose tant convoité.

Les points positifs du rallye: le tracé avec des passages mythiques, l’ambiance sur les bivouacs, le côté sécurisant (iritrack, hélico, nombre de médecins), les rencontres… Les parties caillouteuses où j’ai pas mal cassé sont galères mais indispensables à ce type d’épreuve.

 

Les points négatifs : la régularité (ce n’est pas ma spécialité), les parties routières lorsqu’elles dépassent 100 km paraissaient interminables, voire dangereuses car j’avais tendance à m’endormir.

Une étape caillouteuse a été particulièrement massacrante : j’y ai cassé le sabot arrière, la protection avant droite, les fixations du réservoir, les silentblocs de direction, le porte-bagage, la coque AR et mon dos…

Je me suis paumé deux fois. Résultat : 3 heures à jardiner dans la caillasse et arrivée tardive au bivouac.

 

En ce qui concerne mon classement, je termine 4 ième en catégorie quad. Mon but était d’arriver au bout et de me faire plaisir. Mission accomplie.

 

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Dimanche 18 novembre, DAKAR

DAKAR, nous y voila, après près de 8000 Km à travers la France, l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie et enfin le Sénégal, à travers les villes, les forets, les montagnes, les déserts, la savane et enfin la plage, cette deuxième Transafricaine vient de se terminer sur un dernier « run » de 17 km dans une euphorie démesuré. Départs en lignes, les quads en premiers, suivi des voitures, puis des camions. L'émotion était au rendez-vous pour tous les participants. Excitation totale. La régularité n'était vraiment plus de rigueur et tout le monde s'est élancé à pleine vitesse, oscillant entre le sable dur, mais mouillé et le sable mou, mais sec.A une telle vitesse donc, qu'elle entraîna notre quadeur Karl Atzer dans une chute à seulement 15 km de la ligne d'arrivée, ce qui le privera définitivement du podium. Jean Paul FISCHER et Franck PALOT se sont élancés en deuxième ligne, ne cachant pas leur joie que ce long périple se termine sur un succès et que leur véhicule les ait finalement menés au but. Les deux autres équipages du « Sport Antilles Mécaniques », le Nº 214 (Vincent MOUTOU et Sylvain CORROY) et le Nº 314 (Pascal BOURHIS et Lilian LANCELEVEE) sont partis sur la même ligne dans un brouhaha de klaxons et de sirènes. Et puis, 17 km plus loin, le dernier CH (contrôle horaire) de cette Transafricaine 2007 laisse place à l'émotion : embrassades, félicitations. Personne ne cache ça joie ni déjà une certaine nostalgie en repensant à toutes ces belles images accumulées tout au long de ces 17 jours de course infernale.

Le bilan est donc plus que positif, le team venu de Saint Martin a su relever ce difficile challenge avec ses modestes moyens et malgré l'éloignement et l'impossibilité de suivre un entraînement à l'année sur ce type de terrain. Le team « Sport Antilles Mécanique » s'est aussi fait remarqué par sa bonne humeur. Karl a reçu un trophée pour sa combativité et son courage (il est le doyen des concurrents en quad) et Jean Christophe THAMAS une coupe pour sa victoire dans son groupe (quad 700 cm3).

On sera à Saint Martin mardi (si la grève ne touche pas le secteur aérien) et on ne manquera pas de vous raconter tout ça de vive voix très rapidement.

Les deux sites à visiter : www.zaniroli.com (pour tous les classements)

www.sportantillesmecaniques.com (pour tout le reste)

À très bientôt

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques» 

 

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Jeudi 15 novembre, Richard Toll

La frontière est passée, nous avons quitté la Mauritanie cette après-midi et nous voilà au Sénégal en route vers la capital que nous convoitons tous depuis 15 jours…

Le passage entre ces deux pays s’est fait en traversant le fleuve Sénégal par un bac contenant une dizaine de véhicules… Inutile de préciser que ça a été un peu longuet… Le ministre du tourisme Mauritanien s’est déplacé en personne (accompagné d’une douzaine de Mercedes noire) pour nous accompagner en dehors de son pays et nous souhaiter bon voyage. Il en avait fait de même lors de notre entrée à Chinguetti en nous souhaitant la bien venue. Ces attentions sont à l’image de l’accueil que nous a réservé le peuple Mauritanien à chacune de nos différentes rencontres, souvent trop courtes, simples, mais si riches à la fois. Ce voyage rappelle à chacun d’entre nous les vraies valeurs humaines et nous fait prendre conscience des vraies priorités de la vie. Souvent reléguées au second plan dans notre société de consommation…

L’ensemble des équipages antillais est au bivouac ce soir avec une très bonne journée pour tout le monde… Pas de casse, pas d’erreur de navigation, des paysages encore une fois qui nous laissent sans voix : La savane a été cette année abondamment arrosée par les pluies ce qui accentue encore plus les contrastes de couleurs.

Les classements sont bons pour ceux s’y accrochent, le plaisir est total pour les autres, le bivouac retrouve une ambiance plus fraternelle depuis ces trois derniers jours où tout le monde y arrive avant la nuit… On est tous impatients d’arriver à Dakar avec en même temps le sentiment  que ça a été trop court… Les deux étapes à venir paraissent sans trop de difficultés majeures alors prudence et le challenge sera gagné… 

Les deux sites à visiter : www.zaniroli.com (pour tous les classements et les tracking)

www.sportantillesmecaniques.com (pour tout le reste)

 

À demain

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques» au Sénégal…

 

Mercredi 14 novembre, Kaeda

On nous l'avait annoncé facile, et cette fois-ci, on s’est trompé… Ce n’était pas facile…

 

Une spécial dans la savane africaine avec des zones de trial dans les roches, de la navigation compliquée (tout le monde a jardiné une bonne partie de la journée… Sauf Lilian et pascal qui ont amené derrière eux toute la fin de la caravane).

Beaucoup de casse chez les autres concurrents : deux accidents en tonneaux, un pont avant arraché et une chute dans un fossé de 2 mètres plus divers bobos par ci et là… Évidemment tous ces accidents sans blessés, avec les casques, sièges baqués, arceaux de sécurité et harnais, peu de chance de se faire mal…

Le paysage a complètement changé aujourd’hui puisque nous sommes rentrés en Afrique noire : population plus importante, végétation plus abondante, premiers baobabs, beaucoup de bétail (qui traverse souvent la piste… sans regarder…) Finit le sable, les dunes et le désert…Par contre on soufre de la chaleur, l air est brûlant et assommant. On lute souvent contre le sommeil à bord de nos véhicules.Karl est tombé en panne avec le quad et rentre au bivouac avec le camion balai. Juste un problème de qualité de carburant apparemment… Rien de bien grave. Ça ira mieux demain…Jean Christophe assure comme un chef il roule souvent tout seul, a son rythme et ne fait que très peu d erreur de navigation. Il est souvent au bivouac avant tout le monde… Il s’éclate

 Demain on rentre au Sénégal en traversant le fleuve (du même nom) par le bac.il s’agira d être vigilant si on veut être sure d’arriver à Dakar, l étape d’aujourd’hui nous montre que rien n’est joué d avance, restons sur nos gardes…Jean Paul : Retour sur la piste… Pas de bar à bière…J ai cherché la bière « FISCHER » pendant plus de 300 Km et j ai trouvé de la caillasse et de la latérite… Franck : Nous avons repris la piste aujourd’hui… C est bien sûr beaucoup plus excitant et intéressant. Je suis très satisfait de ma navigation, je crois que j ai bien compris comment ça marche. Vivement demain et surtout Dakar, car j ai besoin de me reposer…Lilian : On s est bien amusé sur la piste. On ressert les roulements ce soir et demain on refait la mêmePascal : Aujourd’hui, il vaut mieux pas que je donne mes impressions, car j ai du supporter Lilian et la voiture et il me tarde d arriver à Dakar… (Humour… mais pas trop…)Sylvain : Bientôt Dakar, on joue les points a fond, mais on a du mal à récupérer le top-ten.Les accidents d’aujourd’hui nous ont rappelé le notre de l an passé… et surtout que rien n ai joué tant qu on n a pas passé la ligne d arrivée… alors prudence…  

A demain

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques» à nouveau réunis en Mauritanie…

 

Mardi 13 novembre, Kiffa 

La passe de Néga, une seule passe sablonneuse pour descendre un plateau rocailleux sur plus de deux cents mètres de déniveler… Mythique puisque la première trace a été faite au cours d un certain rallye raid nommé « Paris Dakar » dans les années 80 et, depuis, passage obligatoire de tous les « raideurs » qui veulent rallier Tidjikja à Kiffa au plus rapide (tout droit).

Tout le monde s en ait plutôt bien tiré, les quads, comme les 4X4 et puisque l étape n’a duré que 7 heures, nous étions tous réunis cette après-midi au bivouac, pour la première fois depuis 4 jours. En effet, compte tenu des grosses difficultés des dernières étapes, certains arrivaient trop tard la nuit pendant que d autres repartaient tôt le matin et d autres encore prenaient d autre itinéraire moins « cassant »… Donc on ne se croisait que très rarement.

Apparemment le plus dure est derrière nous et les prochaines étapes devraient être moins longues ce qui pourra nous laisser profiter des soirées de bivouac ensemble.

 

Karl (quadN°5): Ces derniers jours J ai pu découvrir une autre facette du rallye puisque je me suis retrouvé avec le team de l humanitaire après avoir accompagné un concurrent en quad blessé lors de la course. J ai donc pu assister à différentes distributions de matériel scolaire et médical, notamment les cahiers et livres donnés par l école en couleur qui ont été déposés dans une école Mauritanienne (l’école « La maison du livre » à AJOUJT). Les enfants ont passé du temps à regarder les dessins, les photos et lire les commentaires des élèves st martinois… Que du bonheur…

Demain la course reprend pour moi, Dakar se rapproche… on arrive…

 

Lilian N° 314: Une bonne journée sur la piste, on s’est fait la passe de Nega avec une très grande aisance. Content d être dans l ambiance conviviale du bivouac le soir (pas trop tard) pour « mécaniquer ». On espère arriver assez tôt demain. Pour Dakar, on y arrivera…

 

Pascal Nº 314 : Aujourd’hui la priorité a été mise sur la gestion de la santé de la voiture . Première partis très pénible car caillouteuse donc au pas… et seconde partis, que du bonheur dans le sable avec des paysages somptueux(à voir et à revoir).

 

 J Christophe (quad Nº 8) : J suis arrivé le premier au bivouac…Eh ouai… Par contre, j ai cassé  les fixations de mon réservoir, le sabot arrière, les pontets de guidon, crevé un pneu, cassé mon dos…Mais le moral est au top…

 

Jean Paul : Demain pas de métro… le dollar est à 1,46, donc je propose de faire une importante importation de dromadaires pour améliorer le réseau de transport en commun sur les Antilles. Ce matin, je suis retourné voir les nomades soignés hier et ils étaient bien portants… à suivre…

 

 

A demain

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques» à nouveau réunis en Mauritanie…

Lundi 12 novembre, Tidjikja

Patrick Zaniroli nous avait prévenus, cette étape est la plus dure de tout le rallye… et, même prévenus, tous les concurrents ont subi pas mal de problèmes mécaniques, de navigation et de plantage. On a tous eu, des dunes, des oueds, de la caillasse… Paysage magnifique, mais aussi très hostile à notre passage… Pour notre part, on a froissé le part-choc et cassé le vérin de direction  en début de journée… Lilian et Pascal, ainsi que Karl ont préféré sagement faire une déviation et nous rejoindre ce soir au bivouac. Jean Paul et Franck nous ont rejoints ce soir au bivouac après deux jours très riches en contacts humains. 

 Les impressions du jour :

Franck : La journée était une belle journée même si on n'a pas vécue l étape difficile. On s'est arrêter avec J Paul dans un camp de nomade ce qui nous a permis de découvrir (pour moi) leur mode de vie… Le cadre dans lequel nous nous situons est exceptionnel avec tempête de sable, décor de montagne, cailloux, etc. Troupeaux de dromadaires, dunes de sable, tenue vestimentaire très colorée, toute cette ambiance est tout a fait nouveau pour moi et je suis heureux de découvrir ça à travers ce rallye

 Vincent : L'étape était très bonne, mais très dure donc comme beaucoup, nous avons vécu des plantages, et de la casse. Notre classement du jour ne va sûrement pas être très bon, mais les hommes et la machine tiennent et nous feront mieux les prochains jours.

 Jean Paul : Je suis toujours heureux d'être dans ce type de pays, je me sens toujours a l’aise dans ce genre d endroit, cela nous ramène a une autre réalité que beaucoup de nos concitoyens devraient adopter, ça leur permettrai d'être plus humble et plus réceptif au monde extérieur.  Pour le rallye, je fais tout pour être le dernier, mais malgré tout mes efforts, je n'y arrive pas. Deux équipages le font mieux que moi.

J'ai exercé mes talents de médecin de campagne lorsque je suis passé dans un village aujourd’hui et je compte y retourner demain pour vérifier l’efficacité du traitement (non remboursable par la sécurité sociale)…

 Sylvain : Très dure journée, pour nous comme pour notre « toy »… J ai fait deux erreurs de navigation qui nous ont été fatales : a chaque fois un plantage à la clef et au moins ¼ d heure de perdu qui nous ont certainement fait perdre de nombreuses places au classement. Se maintenir dans le top-ten parait de plus en plus difficile, mais rien n’est fait et on ne perd pas espoir… Cela dit, les paysages étaient tout simplement époustouflants : couleurs du sable, des roches, mélangées à la verdure des oasis… De quoi tenir le coup quand on se retrouve en train de pelleter pour sortir la voiture…

 

Pour les autres, leurs impressions demain…

 

A demain

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques» en Mauritanie…
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Samedi 10 novembre, je ne sais où, près de Chinguetti

Le conflit géopolitique qui oppose le Maroc, la Mauritanie et le Polisario a, pour la deuxième année consécutive, empêché la transafricaine de passer par la frontière du désert appelée « le mur ».  Les tensions militaires de ces dernières semaines ont poussé l'organisation à nous faire faire un détour de 500 kilomètres par le goudron et de faire un bivouac improvisé ce soir près de Chinguetti. Il n'y aura pas d'annulation de spéciale, mais par contre, notre journée de repos tant attendue sera diminuée de moitié demain : spéciale sur 250 Km le matin puis repos l'après midi. Le territoire que nous traversons depuis deux jours est très militarisé et le passage de la frontière est un soulagement pour toute la caravane qui sort de cette lourde ambiance de constante surveillance armée.

Hier soir certains concurrents sont rentrés tard dans la nuit, dont nos deux équipages 314 et 226. Jean Paul et Franck ont passé une partie de l'après midi à tracter une des deux  4L engagées, car la piste était souvent trop sableuse pour  la petite Renault. Les malades d'hier guérissent les blessés d'aujourd'hui et ainsi va la Transafricaine.

Pour Lilian et Pascal, la piste d'hier a été un vrai cauchemar. En début de journée, ils cassent l’amortisseur avant gauche (après le droit cassé il y a 3 jours.) puis, après réparation, une erreur de navigation leur coûte une rallonge de 150 Km sur les 600 initialement prévus. Ils nous ont donc rejoints à 23 h 30 au bivouac dans un état de fatigue et d'agacement avancé et ont attaqué quelques réparations sur le Nissan avant de se coucher pour une bien trop courte nuit (une de plus). Mais ils tiennent le coup et sont toujours aussi motivés de rallier Dakar. La Mauritanie est moins cassante pour nos véhicules et je pense qu'ils vont avoir un peu de répits en terme de problèmes mécaniques.

Pour nos quadeurs, qui sont, eux aussi, arrivés à la nuit tombée hier soir, la liaison d'aujourd'hui se fait à bord de camion pour leur éviter la trop longue zone de goudron, usante pour eux et pour leur machine.
Je reprends ce message ce soir samedi 10 novembre à 21 h. Nous venons seulement d arriver au bivouac improvisé de nuit et les quads ne sont pas encore arrivés. Ils seront là dans une heure et se sont donc taper une bonne partie de la piste dans le noir... Encore plus que nous.

Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment par manque de temps, car sur ce bivouac, il n y a pas de point Internet et je passe les messages par le mec qui s'occupe de la presse au PC course. Je vous raconterai tout ça demain. Le rallye est dur.

 
Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques Team »

Vendredi 09 novembre, Aousserd 

Une étape très longue aujourd’hui, la plus longue de la course puisqu’on a parcouru 600 Kilomètres uniquement de pistes. La conduite fut très agréable pour les pilotes qui ont alterné leur pilotage en fonction des deux différents terrains rencontrés : soit très sablonneux obligent un passage en puissance pour ne pas se « tanquer », soit très dur, favorisant les pointes de vitesse.

Par contre, pour les copilotes, la journée a été plutôt morose puisque nous n'avons pratiquement que navigué au cap et au GPS donc sans trop de difficulté (enfin, ça repose)

Nous avons donc traversé une partie du Sahara Occidental qui ressemble à s’y méprendre au désert du Ténéré au Niger : une immensité, à perte de vue et à 360 ° de sable, sans dune, sans végétation, sans rien… On coupe le moteur pour profiter de ce silence inédit et tout d un coup, on se prend à n’espérer plus qu'une chose, c’est qu’ il redémarre ce moteur, car il n’est pas envisageable de rester la tout seul avec une voiture en panne… C’est le désert tel qu'on l'imagine, celui qui nous rappel la toute petite taille qu'est celle de l'homme devant les immensités naturelles de notre planète.

Pour ce qui est de la course, Jean Paul et Franck (Nº 226) ont repris le départ ce matin avec les autres concurrents. Nous sommes tous fatigués, car les nuits sont courtes (1er départ à 6 h 30 ce matin) et nous attendons la journée de repos de dimanche avec impatience.

A l'heure ou j écris le message, il fait nuit, mais Lilian et Pascal ainsi que l'équipage Jean Paul et Franck  ne sont pas encore arrivés au bivouac et les classements ne sont pas encore affichés…

Donc rien de plus pour aujourd’hui, demain, on passe en Mauritanie.

A demain

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques Team »

Mercredi 07 Novembre, Foum El Hassan 

Le sud du Maroc dans toute sa splendeur… Aujourd’hui deux spéciales, une dans les dunes et une sur pistes rocailleuses.

Le franchissement de dunes de ce matin s’est bien passé pour les Antillais : pas de plantage ni de « jardinage » (jargon pour signifier qu'on est perdu et qu'on tourne en rond) et donc pas mal de fierté pour nous tous en en sortant. Surtout qu’elles étaient bien plus hautes et plus longues que celles qu'on a franchi hier. Un seul hic, Lilian et Pascal ont perdu leurs pelles de désensablage sur la piste donc maintenant, plus le droit de se planter…

La deuxième spéciale a été marquée par un accident d'un des concurrents qui a fait une série de tonneaux juste devant nous… On a dû donc s'arrêter une demi-heure pour gérer la situation en attendant l’équipe médicale… On n’a donc pas pu faire notre 2eme spéciale et on espère que l'organisation va en tenir compte dans l'attribution des points de pénalité…

 

Il est 18 H sur le bivouac et on vient de rentré suivit de Lilian et Pascal, Karl et Jean Christophe ne sont pas encore arrivés et il semble qu'ils devront rouler de nuit pour nous rejoindre. Jean Paul et Franck sont toujours à Merzouga en attendant que leur Toyota soit réparée et ils nous rejoindront prochainement (La Transafricaine permet de retrouver la course même après quelques jours d'absence), voici les impressions des présents :

 

Lilian : L'aventure ne fait que commencer et on se rend compte de la difficulté qu'on avait pas mesuré aussi haute… Le Maroc est très cassant comme on nous l'avait promis et les nuits sont courtes quand on arrive de nuit et qu'il faut remettre la voiture en état pour le lendemain… On tient le coup, l'ambiance est très bonne tant mieux ça nous aide à nous accrocher

 

Pascal : Le premier jour en Afrique a été un enfer… J'étais déprimé : amortisseur cassé, triangle de direction fêlé… J'ai cru qu'on laissait la voiture là et que l'histoire se terminait… Et puis non !!! Finalement, on est toujours en course ce soir avec une voiture qui se porte de mieux en mieux après les entretiens de chaque soir. Et arriver au bivouac de jour (aujourd’hui pour la première fois) c’est quand même appréciable et ça redonne des forces pour la suite… On ménage la monture et on avance…

 

Vincent : On a un véhicule qui tient bien le coup et ça me donne du bonheur… Le passage des dunes s’est très bien passé, c'était très excitant… Je découvre en même temps le véhicule et j'essaie de faire un sans faute au niveau pilotage, c'est pas toujours facile parfois on se prend un gros caillou et ça peut tout cassé et nous arrêter net. Il faut aller vite tout en restant contient que le terrain marocain est imprévisible. Je donne le mieux de moi et je passe la mécanique au peigne fin tous les soirs… voir deux fois, et malgré tout, au petit matin on se rend compte qu on a quand même oublié quelque chose… Dans ce genre de rallye, il faut s'attendre à tout…

 

Pour toutes les infos, rendez-vous sur www.zaniroli.com (vous pouvez y suivre le « tracking » des véhicules en direct)

Et sur notre site qui est en ligne depuis le début de la semaine : www.sportantillesmecaniques.com

 

A demain si dieu veut

Sylvain et le « Sport Antilles Mécaniques Team »

Mardi 06 novembre, Tagounite 

Tagounite, les portes du désert, le sud Maroc avec ses premiers ergs, ses premières dunes et ses premières galères…

Le premier départ a été donné à 7 H 30 ce matin. Les premiers à s'élancer sont les quads puis les voitures, suivies des camions (du plus rapide au moins rapide) viennent ensuite les véhicules d'assistance, de l'organisation et de l'humanitaire (qui n’empruntent pas les hors-piste).

Tout ce petit monde part pour une petite étape de 350 Km. Petite par la distance, mais grande par la difficulté, car on a franchi aujourd’hui nos premières dunes de l'édition 2007…

Les « anciens » (Vincent et Sylvain) se sont plantés alors que les « nouveaux » (Lilian et Pascal) sont passés sans problème. Tandis que nos deux quads ont carrément survolé cette difficulté.

La suite de l’étape s’est déroulé dans le lit d'un oued donc très sablonneux et très peu porteur. Nombreux plantages pour l’ensemble des concurrents dont cette fois-ci les « nouveaux », mais pas les « anciens »…

Bref, l'étape a été longue pour un grand nombre des équipages, la moitié d'entre nous est arrivée de nuit et les mécaniques ont bien souffert …

Jean Paul et Franck ont eu un problème moteur sur leur Toyota qui a chauffé dans les dunes et n'ont pas pu finir l'étape à temps. Ils doivent changer le joint de culasse dès demain matin pour pouvoir repartir et rattraper le bivouac de demain soir…

Les paysages désertiques d’aujourd’hui, nous rappellent que nous sommes rentrés dans une nouvelle phase de la course, où il ne faudra rien laisser au hasard, ni la navigation, ni le pilotage, ni la mécanique… Le rallye avance et est bien plus rapide que l'année passée. Le nombre de concurrents et le niveau de préparation des véhicules bien plus élevé qu’à la première édition donnent un esprit de compétition beaucoup plus affirmé…

Demain l’étape est plus longue qu’aujourd’hui et les dunes plus hautes… Une bonne nuit de sommeil nous sera donc indispensable à tous.

A demain

Sylvain et tout le team « Sport Antilles Mécaniques »

www.maindruphoto.com
 

Lundi 05 novembre Erfoud 

 

Voilà, nous sommes arrivés en Afrique après une courte traversée de nuit de Almeria à Nador.

Je n'ai pas pu vous écrire depuis l'Espagne par manque de temps et de connexion internet.

Aujourd’hui lundi, on a donc fait notre première étape marocaine. Une très longue étape de plus de 600 Km et 10 heures de pistes. Les terrains très cassants du Maroc ont eu raison de l'amortisseur avant droit de l'équipage 314 (Lilian et Pascal) dans les 100 derniers kilomètres. Ils sont donc rentrés comme ils ont pu après une réparation « africaine » effectuée par Vincent. Arrivés au bivouac, ils ont ressoudé une tête d'amortisseur et espèrent maintenant que cette réparation tiendra jusqu’à Dakar.

Pour la deuxième casse du jour, c'est Karl (quad Nº 5) qui s’y ait collé : perte pure et simple de la roue arrière dans la spéciale. Heureusement sans gravité ni pour lui, ni pour sa machine puisqu’il a pu repartir moins d'un quart d'heure après.

Jean Paul et Franck sont revenus surexcités de leur première étape africaine. Il semblerait que Franck ait bien assimilé la navigation et il s'en est plutôt bien sorti aujourd'hui. Leur véhicule leur a quand même a nouveau jouer des tours, mais Jean Paul a su (avec l'aide de son assistance, joint par téléphone satellite) régler le problème d'alimentation électrique de sa pompe à gasoil… Un vrai mécano…

Vincent et moi avons fait une assez bonne spéciale puisqu’on a terminé 10e de l étape ce qui nous fait remonter à la douzième place au général… Nous sommes plutôt contents et espérons bientôt rejoindre le « top-ten »…si tout va bien…

Les quadeurs ont pris leur pied dans cette étape, mais n'ont pas encore bien assimilé le principe de la course de régularité aussi, ils terminent derniers et avant-dernier de l'étape… Qu'importe, le plaisir est la et c’est seulement ça qui compte pour leur première participation à ce genre de rallye raid.

Les paysages du Maroc nous ont à nouveau émerveillés par leur immensité et leur diversité. La poussière aussi a fait son apparition dans nos véhicules. Demain c'est le sable et les premières dunes qui nous attendent ainsi que notre premier bivouac, car jusqu'a maintenant nous avons toujours dormis à l'hôtel…

La course a réellement démarré depuis aujourd’hui avec les premières vraies difficultés, les premières casses et la fatigue qui arrive bien bien vite… trop vite… Dakar est encore loin et même si, pour la plus part d'entre nous, le but unique est d’atteindre le lac rose, rien n’est encore fait et la suite de la tache s’avère déjà difficile…

À demain.

Sylvain, pour le team « Sport Antilles mécanique »

 

Samedi 03 novembre 2007

La journée vient de se terminer à « Santa Susanna », petite station balnéaire à quelques kilomètres de Barcelone après une liaison de 250 Km depuis Narbonne où nous avons eu droit à 2 magnifiques spéciales dans la garrigue.

Le Team antillais a redoré son blason aujourd’hui puisque presque tout le monde est remonté au classement général.

La spéciale était tracée sur une piste de terre au milieu des vignes avec en arrière-plan la mer Méditerranée. Le soleil était au rendez-vous, mais la tramontane a empêché le mercure de dépasser les 10 °… On a donc pris un bon bol d'air frais...

 Lilian et Pascal ont pu se faire enfin vraiment plaisir en pilotant leur Nissan pick-up (une spéciale chacun)  car contrairement à Olivet, les véhicules « bas » étaient plus appropriés dans ce genre de terrain rapide. Ils étaient tout excités en sortant du tracé. Ils ont réussi à gratter quelques places au général de leur catégorie ce qui les emmène à la 11éme position chez les « récents », sur 14.

Jean Paul et Franck ont eux aussi réussi à reprendre quelques places, car aujourd’hui, pas de panne et, bien que Jean Paul ne veuille pas encore jouer le jeu de la régularité, il reprennent 3 places ce qui les pointes à la 59éme position dans la catégorie « historique classique »

Pour Vincent et moi, malgré une première spéciale plutôt loupée, on reprend 2 places et finissons 17ème au général ce soir (grâce à une belle performance dans la deuxième spéciale). Le classement depuis le début est exactement le même que l'an passé pour nous (1er jour 19éme et 2éme jour 17éme). Espérons que les similitudes s'arrêtent aujourd’hui et qu'on ne revivra pas notre fameux tonneau à la passe de Nega.

Mais la grosse surprise vient des quads, puisque Jean Christophe finit la 2éme spéciale une 1ére position ce qui le pose en 2éme place au général

Karl a bien géré sa course malgré une toute petite sortie de piste en fin de virage pendant la deuxième spéciale. Il pointe donc ce soir à la 5e place du général.

Toutes ces infos, vous pouvez les voir et les revoir sur le site www.zaniroli.com ainsi que des photos de nous sur les « pages concurrents" (214, 226, 314, 5 et 8).

Demain on se fait une grosse étape de liaison jusqu'à Almeria au sud de l'Espagne pour prendre le ferry qui nous emmènera au Maroc dès dimanche soir.

 

Photos de marjorie et luc
www.maindruphoto.com
 
Photos de Sylvain Corroy
 
www.maindruphoto.com

De la boue, des trous d'eau, des ornières, et du froid...
Voila le programme de la spéciale d'aujourd’hui, courue ce matin sur le mythique terrain militaire d'Olivet (les premières spéciales des 4 premiers DAKAR avaient été tracées ici par Thierry SABINE).
Bon, on va dire qu’on a limité les dégâts... Lilian et Pascal (Nº 314) n'ont pas assez de garde au niveau des suspensions pour pouvoir attaquer sur ce genre de terrain. Ils ont donc fait le parcours à vitesse réduite pour ne pas risquer la casse (sage décision)...--> avant-dernier de leur catégorie...
Jean Paul et Franck (Nº 226) ont eu un problème de connexion électrique après un passage dans un trou d'eau ce qui a coupé la pompe à gasoil et les a laissé à l'arrêt pendant plus de 10 min sur le parcours...--> 62eme de leur catégorie...
Vincent et moi avons fait un parcours un peu lent par rapport aux moyennes de vitesses imposées ce qui nous amène à la 19e place (la même place que l'an passé au même endroit..)...Peut mieux faire...
Les quads par contre s'en sont plutôt bien tirés, avec une deuxième place pour Jean Christophe et une quatrième pour Karl... Bravo les gars...Je vous laisse imaginer leur état en sortie de spécial (malheureusement pas de photos, car on se présentait sur la ligne de départ quand eux ils terminaient...)
Demain, spéciale dans la garrigue de Narbonne, les équipages autos essaieront de faire mieux et les quads de conserver leurs bonnes places.
Pour les classements, rendez-vous sur le site
www.zaniroli.com
À demain
Sylvain et le team « Sport Antilles Mécaniques » le 3 novembre 2007

Photos de Sylvain Corroy
 
Maindru Photo
 

Aujourd'hui 1er novembre, c’était le départ de la 2eme édition de la transafricaine et ce que je peux vous dire, c'est que les concurrents antillais se sont fait remarquer.Nous avions déniché (grâce à l aide précieuse de mon frère Julien) quelques panoplies de « pirates des caraïbes » afin d'animer un peu le traditionnel départ en file. En fait, on y a carrément mis le feu...

Le départ a donc été donné cet après-midi à 15 h sur le magnifique parvis de la défense avec un public conquis. Passage au Trocadéro pour quelques photos « souvenir », puis direction Orléans pour le premier breefing de la course.

Avec l'aide de notre team d'assistance, Lilian et Pascal ont pu régler leur « tératrip » (l’instrument de navigation indispensable) avec lequel ils se battaient depuis trois jours sans trouver de solution. Ils craignaient le pire quand à la suite des événements (une course de navigation sans "teratrip" est totalement impossible), les voilà enfin soulagés.

Les quadeurs sont en forme. Karl a eu un gros coup de fatigue en arrivant en France ce qui l'a planté au lit pendant les deux premiers jours (sans doute du au froid métropolitain), mais ça y est, il a repris du poil de la bête et c'est de la « grand Karl » qu'on a retrouvé. Leur courage a été salué comme il se doit lors de leur départ. Jean Christophe n'a pas l'air stressé par les timings de présentation sur la ligne de départ, il arrive, tranquille une minute avant alors que tous les autres quadeurs sont équipés et prêts depuis au moins une demi-heure... Cool les gars...

Franck prend ses marques pour la navigation encore qu’aujourd'hui, étant donné que Jean Paul connaît Paris comme sa poche, Franck donnait souvent la direction à suivre après que Jean-Paul ait déjà mis son clignotant...

Pour Vincent et moi, ce jour a été assez rempli en émotions avec les retrouvailles des concurrents de l'an passé avec qui on avait tissé des liens si particuliers. L'accueille de tout l'organisation a été très chaleureux pour l'ensemble de notre team. Le côté « longue distance » de notre participation est sans cesse salué. La petite parade des pirates a eu son effet et la transafricaine a aujourd'hui ressenti la petite touche colorée des Antilles.

Demain, premier secteur de régularité sur le terrain très boueux d'Olivet, puis grande liaison jusqu'à Narbonne.

À demain.

Sylvain, et tout le team sport Antilles mécanique. Le 2 novembre 2007

PS : N'oubliez pas de faire un tour sur le site officiel de l'épreuve : www.zaniroli.com... Je crois que nous sommes en photo...

     
Photos de Sylvain Corroy

Salut à tous,

Voilà, cette fois-ci on y est pour de bon... Nous avons passé les vérifs techniques cette après-midi... Avec succès pour tout le monde. Évidemment, ambiance de retrouvailles pour les « anciens » et découverte pour les « nouveaux ». Le parc de voiture cette année est bien plus élevé que l'an passé en terme de préparation et de finition... On voit que la transafricaine a su bénéficier des retombées médiatiques de la première édition.
Le soleil était au rendez-vous cet après-midi même si la température est déjà hivernale... Comme prévu, nous avons livré les fournitures scolaires données par l'école en couleur à l'association « transafricaine amitié Afrique » qui a récupéré pas moins de 82 M3 de matériel humanitaires répartis en 2 semi-remorques et qui nous rejoindra par le goudron jusqu’en Mauritanie. Les véhicules dorment ce soir en parc fermé sur le fabuleux parvis de la défense. Le départ de demain s'annonce grandiose avec en arrière-plan la fameuse arche de la Défense.
Tout le monde est surmotivé pour demain, le groupe est bien soudé, on sent comme une certaine impatience chez tout le monde qui n attendent plus maintenant que de rentrer dans le vif du sujet...
À demain
Le team "Sport Antilles Mécaniques" 31 octobre 2007

     

Malgré les péripéties du départ (grève d'Air France) nous sommes enfin arrivés à PARIS avec nos véhicules.

Nous avons dû prendre un vol privé de SAINT MARTIN à POINTE A PITRE pour récupérer un vol d'Air France dans la soirée de samedi. Nous avons atterri à PARIS dimanche matin puis direction LE HAVRE ou nous attendaient nos véhicules déjà dédouanés par le personnel de Leon Vincent qui a fait du bon boulot.

À PARIS, nous logeons dans des anciens bureaux (quand même chauffés) du groupe Alain Crenn (un de nos sponsors) qui nous les a mis à disposition le temps de notre passage. Le camping a donc déjà commencé...

Ici, nous pouvons fignoler les voitures et quads, faire les dernières courses pour être fin prêt pour jeudi.

À bientôt

Sylvain et toute la troupe le 30 octobre 2007

     
     
 
29 septembre départ des véhicules pour la métropole
 
     
 
20 septembre présentation des véhicules sur la plage au Friar's Bay Beach Café
 
     
 
SAINT-BARTH devant chez les sponors
 
     
 
15 septembre 2007
 
     
 
 
 
2 septembre le quad est peint et équipé
 
     
 
 
 
Reportage sur youtube de Carlos
 
     
 
 
 
Le 11 août présentation des équipages devant le magasin SIAPOC
 
     
Le 26 juin 2007 arrivée et montage du quad avec Sam mon fils
29 juillet je reçois mon équipement des US
Jean-Christophe THAMAS
CAMARUCHE
LORIENT
97 133 SAINT-BARTHELEMY
Port : 06 90 49 83 00
Fax : 05 90 29 07 23
E mail : jcthamas@orange.fr
 
 
 
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