DAKAR 2015 |
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Le site reprend vie, merci Serge ! | ||||
Vidéo sympa de Julien de ‘’STREETFOCUS’’ sur le terrain de cross de Bellevue | ||||
http://www.youtube.com/watch?v=yMZ7cmgngtY | ||||
VIDEO ‘’DAKAR 2015 Parade et podium JC THAMAS 288’’ :
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Le DAKAR 2014 devait être mon dernier… Mais la belle proposition de sponsoring de 3 amis qui m’a été faite ne pouvait se refuser, au grand désespoir de Fabienne. Je m’inscris alors mi-mai et reçois l’accord de l’organisateur mi-juillet. Il ne reste plus qu’à chercher les autres pesos pour boucler le budget. Facile à dire… Du coup, je me remets sur mon bouquin qui évolue en fonction des derniers évènements et passe maintenant à plus de 180 pages. Mine de rien, il m’aura aidé à bouclé le budget pour l’an dernier malgré l’inconvénient de devoir relier chaque exemplaire moi-même. C’est donc reparti pour une dose de déserts (pistes, dunes) sud-américains à travers l’Argentine, la Bolivie et le Chili. Au total, plus de 9 000km de course et liaisons nous attendent. Après les déboires lors de ma dernière participation, il faut rectifier le tir sur certaines lacunes. Mickael modifie également la filtration en déplaçant l’arrivée d’air au-dessus du réservoir principal d’essence. Ainsi placés, les tubes d’alimentation du filtre à air sont mieux protégés des projections en tous genres. Le choix des pneus n’était pas non plus concluant. D’une part parce que j’ai connu beaucoup de crevaisons et de l’autre parce qu’ils manquaient d’adhérence dans le sable très peu porteur. On est donc reparti sur une autre marque, déjà testée sur les précédents rallyes africains. Cette fois, ils sont à carcasse kevlar pour une solidité accrue. Il me faut un jeu complet de jantes supplémentaires. Karl me prête les siennes sans hésiter. Nonoy se charge du montage pour la première étape. Le réservoir d’huile plus volumineux et le carter d’embrayage fabriqué sur mesure sont empruntés à Lilian. Pour gagner du temps en attendant le retour de Mickael, j’expédie le quad une semaine à Saint-Barth pour faire monter des pièces chez Moto-Racing. J’ai juste le temps de récupérer les éléments de carrosserie chez Monster Garage qui leur a fait une beauté. A peine remontés, ces éléments filent chez Raymond pour y accoler les logos des sponsors. Jean-Charles est partant, comme l’an dernier, pour s’occuper des relations avec la presse. Mais cette année, il vient sur place pour être vraiment de le bain, accompagné du deuxième Mikael. Pour les photos, qui seront transmises sur chaque journée de course, c’est Sylvain qui signe un contrat avec le photographe officiel du DAKAR. Afin de ne pas me retrouver avec les mêmes soucis de transport du quad vers la métropole, on décide de finir la préparation avant le 15 octobre. Entre temps, Mickael m'apprend à remplacer l'embrayage avec le carter spécifique. Manque de chance, le transporteur n’a la possibilité d’envoyer le quad et les malles que pendant les vacances de Mickael, qui a pas mal de travail. Je me retrouve une fois de plus dans l’obligation de le faire partir par avion, avec une note qui a plus que triplé par rapport à l’an dernier. J’apprendrai que le quad est arrivé chez Antoine, le team manager, seulement quelques jours avant l’embarquement de plusieurs centaines de véhicules de course, médias et de l’organisateur du rallye. Il vient de parcourir 7 000 kilomètre vers l’est avant d’être pris en charge pour 11 000 kilomètres dans l’autre sens pour arriver à Buenos Aires. Au Havre, il va subir les premières les premières vérifications douanières, administratives et techniques les 20 et 21 novembre. J’ai confirmation le même jour que mon numéro de course reste le 288. La catégorie quad ne compte que 3 français sur les 48 participants (665 concurrents de 53 nationalités différentes sur 414 véhicules en course, en comptant aussi les motos, autos et camions). Parmi les nouveautés, 2 étapes marthon (donc 2 nuits en autonomie, sans assistance) sont réservées aux motards et quadeurs. Il ne me reste plus qu’un mois et demi pour boucler le budget et achever la préparation physique, à raison d’un entrainement quotidien en salle chez Form Fitness à Saint-Barth. Pour le roulage, je pars chaque week-end sur le nouveau circuit de cross à St-Martin. |
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Aujourd'hui, c'est le 4 décembre. Dans 1 mois, jour pour jour, on passera sur le podium de départ. | ||||
Une semaine vient de passer à vitesse grand V et c’est le retour à Saint-Martin pour un nouvel entrainement. Les derniers fonds pour ma participation seront collectés sous la forme d’une tombola. Il faut vite décider du dessin général des tickets, de la date et du lieu du tirage au sort. .Je profite de ma visite sur l’île pour récupérer les tickets chez Raymond. Il ne reste plus que l’affiche à finaliser pour mettre les tickets en vente. |
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199 billets imprimés, autant de vendus, autant de gagnants |
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Le nouveau terrain de cross de Bellevue est ouvert depuis le 16 novembre. C’est l’occasion de reprendre l’entrainement sur 2 et 4 roues. J’enfile l’équipement, le camelbak rempli de 3 litres d’eau, histoire de tenir au moins 2 heures de roulage. Le samedi après-midi suivant, c’est la moto que je choisi car il reste encore un peu de boulot sur le quad. Le but est avant tout de tenir sur la durée sans se blesser, plus que de faire des chronos. Le lendemain matin, après les dernières réparations, il faut se mettre au quad, car c’est bien avec ce genre d’engin que je vais rouler pendant les quinze premiers jours de janvier sur les pistes d’Argentine, de Bolivie et du Chili. Les sensations (immortalisées par Vanessa) sont bonnes… Petit détour à la maison pour un très rapide déjeuner. J’en profite pour échanger de nouveau le quad pour la moto, histoire de varier les plaisirs… Après ça, le sommeil ne devrait pas être long à trouver. |
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Je confirme la tombola pour ma participation au rallye DAKAR (tirage au sort le samedi 20 décembre 2014 au magasin YAMAHA à Cole Bay). Lots déjà confirmés Allers/Retours St-Barth/St-Martin ou St-Martin/St-Barth
Un grand merci aux donateurs de la première heure (par ordre alphabétique) : BOOXT, CONCEPT, ELO’DINE, ITEC, KOAKAI PRO SHOP, GRANDS VINS DE France, JET SKI TOUR, LIPSTICK, MECAMOTO, MOTO RACING, PATI DE SAINT-BARTH, PRINTEES, PRINT & GO, SAINT BARTH KITE, SIAPOC CRIPPLE GATE, SICCARDI IMPORTS, SUPERBIBES HARLEY DAVIDSON, VARDA, VOYAGEUR, YAMAHA SXM …en attendant les autres |
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Après une matinée pleine de sensations, direction Cole Bay pour le tirage au sort de la tombola. | ||||
Dernier week-end chargé avant Noël. Les cousins sont arrivés dans la semaine, la moto vient d’être récupérée, et Sam arrive enfin à Grand Case. |
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Il ne reste plus qu’un peu de mécanique à faire sur la moto de cross et mettre les roues d’enduro sur le 300 monté en supermot. Malheureusement la 350 ne veut pas démarrer, et on manque de temps pour remplacer les roues sur le supermot. Grand prince, Mickael nous prête sa KTM 250 presque neuve. On file alors sur le terrain de cross pour un des derniers entrainements avant le DAKAR. Pour commencer, Julien prend le quad, Sam le 250 de Mickael et moi le supermot. Ca va glisser… |
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AUJOURD'HUI, C'EST LE GRAND JOUR DU DEPART VERS L'ARGENTINE |
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Après une escale de 8 heures à Miami, nous arrivons enfin à l’aéroport de Buenos Aires le 31 décembre. C’est là que Mickael et moi retrouvons le Team AL DESERT dirigé par Antoine. Après 2 heures de bus, nous arrivons au port de Campana pour les premiers contrôles administratifs sur place. Après remise de la carte grise et permis de conduire (le tout en original), nous obtenons le premier bracelet qui permet de récupérer le quad. De là, nous partons vers le parc TECNOPOLIS où les vérifications administratifs et techniques se déroulent sur 2 jours. Ces vérifications sont un véritable parcours du combattant sous la forme d'une vingtaine d'ateliers. On y présente le carton de pointage (préalablement téléchargé sur le site de l'organisateur), le passeport, le permis, la licence FIM, la carte grise, le solde comptable, les documents douaniers, la déclaration de candidat, la fiche médicale pour n’en citer qu’une partie. C'est aussi là qu'un stage obligatoire concernant la sécurité est présenté. Un autre atelier propose une assurance complémentaire, tandis que les 2 derniers ateliers sont composés de la photo du candidat et du contrôle final. Lorsqu'on croit en avoir terminé, on passe à la partie technique, moins laborieuse. Elle concerne le contrôle du casque (et protections en général), du ‘’stickage’’, du montage et fonctionnement du matériel de sécurité (GPS, IRITRACK, SENTINEL, fusées de détresse, lampe à éclat, couverture de survie...). Pour info, TECNOPOLIS est le plus grand parc d’exposition des sciences, de technologie, d’industrie, et d’art d’Amérique latine. La veille du départ, on pique une crise de rire avec Mikael en testant l'espèce de préservatif qui permet d'uriner sans s'arrêter. La décence m'interdit d'en dire plus... Avant de dormir, Mikael prend le carnet de route remis par l'organisateur et me lit le programme détaillé des 13 jours de course. Rien que les titres font peur!
La première étape, longue de 838 km, relie Buenos Aires à Villa Carlos Paz. Je me réveille à 4 heures du matin car les premiers départs sont prévus une heure plus tard. La seconde étape à été annoncée comme très difficile et longue (625KM dont 518 de spéciale). Le directeur de course a tenu sa promesse, au-delà même de ses attentes. La spéciale est courue dans la fournaise. J’apprends à l’arrivée au bivouac que Didier, mon camarade belge, est retrouvé inanimé, déshydraté et en hyperthermie. Malgré une très grosse frayeur, il s’en sort indemne, mais ça me rappelle un mauvais souvenir; dans les mêmes conditions l’an dernier, Éric cet autre pilote belge était retrouvé mort à coté de sa moto. Cette année encore, un autre pilote moto, polonais, est décédé sur cette étape dans des circonstances identiques. La troisième journée de course me pose quelques petits problèmes lors des passages de Rio, entrecoupés de zones très caillouteuses et de fesh-fesh avec par endroit des passages ‘’trialisants’’. Pour la 4ième et très longue (plus de 909kms!!!) étape, qui relie Chilecito (Argentine) à Copiapo (Chili) en passant par le Paso San Francisco au cœur des Andes à 4800m d’altitude, toute la caravane du Dakar se lève très tôt. Les premiers départs sont programmés à 4h30. Lors de la cinquième étape, la course va retrouver l’océan Pacifique avec une arrivée à Antofagasta après une étape de 697km dont 458km de spéciale courue entièrement sur les pistes du désert d’Atacama. Malgré cette énorme déception, je finis le rallye jusqu’à l’arrivée à Buenos Aires avec le reste du team composé d’un boss (Antoine), de 6 mécanos (Dom, Gilbert, Michel, Mickael, Rapport et Serge), de 9 pilotes motos et quads (Croquette, Didier, Edouard, Hervé, Mikael, Patrice, Philippe, Sergeï et moi) de Jean-Charles et Mickael (relations presse) et de Philippe et Alain pour accompagner Edouard. A cette équipe, d’autres accompagnateurs se sont ‘’greffés’’ sur les dernières étapes comme Hervé (du Nord), Karl et Marc (de Saint-Martin), Cyril, Jérôme, Seb et mon fils Sam (du Limousin). Merci encore à tous ceux qui m'ont permis de vivre cette aventure. |
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